Accident du travail dans une usine de métallurgie

Adrien, ouvrier dans une usine métallurgique

En 2018, alors qu’il était en intervention dans un îlot robotisé, la machine a redémarré de façon intempestive, lui bloquant les jambes, bien que la procédure de sécurité ait été respectée. Adrien s’en est tiré avec une fracture peu importante et des contusions musculaires, mais il ne va pas bien et est toujours en arrêt un an après.

Ce dossier a été présenté au médecin de l’association Ramazzini

Pourquoi est-il toujours en arrêt au bout d’un an ? Quelles démarches devons-nous privilégier en priorité pour l’aider ?

Adrien a été reçu en consultation et l’entretien s’est avéré bénéfique pour la victime qui s’est enfin sentie écoutée et soutenue. La dimension psychologique post traumatique était très importante, empêchant le retour dans l’entreprise

Grâce au soutien de l’association Adrien a d’abord pu reprendre en mi-temps thérapeutique sur un poste temporaire. Puis  sur les conseils du médecin, nous l’avons accompagné dans les démarches de reclassement vers un poste adapté dans un autre secteur que celui où avait eu lieu l’accident. Un  bilan de compétence a été demandé par l’intermédiaire des membres du CSE.

En janvier 2021, un poste a enfin pu lui être attribué qui correspond à son état de santé et une date de consolidation  a été fixée permettant de déclencher l’indemnisation des séquelles par la CPAM et de faire avancer le dossier en faute inexcusable de l’employeur.  Mais il ne peut plus exercer son activité sportive : la plongée.

L’intervention du médecin de l’association Ramazzini a apporté un soutien décisif à Adrien et nous a aidés à déterminer les aides que nous pouvions lui apporter en plus du montage de son dossier pour la CPAM.